Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en MerPhoto Portrait Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en Mer
©Photo Portrait Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en Mer

Cédric Maziller

La concrétisation d’un parcours dans l'amour de la bonne cuisine, qui démarre au plus profond de l'enfance.

Tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, Cédric ne pouvait que se diriger vers un métier de gastronomie !

Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en MerPhoto Portrait Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en Mer
©Photo Portrait Cédric Maziller - La Conserverie - Belle-Ile en Mer
Cédric Maziller

Né à Belle-Ile, Cédric y est charcutier depuis 2016, exerçant son métier avec le plus d'authenticité et de simplicité possibles !

Il aime
  • 🐷 Ce que j'aime le plus à part le cochon ? ...
  • 🌊 Partir travailler à 4h du matin quand il n'y a pas un bruit dehors et entendre la mer depuis Mérezelle.
  • 🚶‍♂️ Marcher à la côte et ne croiser personne.

Portrait

  • Cédric, peux-tu te présenter ?

    Je suis né à Belle Ile au siècle dernier et depuis peu, je suis à moitié centenaire.

    Je suis tombé dans les marmites dès mon plus jeune âge : j’ai été bercé dans mon enfance par la cuisine traditionnelle Bressane et les légumes du jardin de ma grand-mère paternelle mais aussi par la viande dans la boucherie de mes parents à Lanester. Je ne pouvais que me diriger vers un métier de gastronomie. J’ai exercé pas mal dans cet univers depuis mes 15 ans, dont mon apprentissage au pub « Le Goéland ».

    Depuis 2016, je suis charcutier ici, à Belle-Ile. Je vends ce que je fabrique en grande partie avec une raison d’être simple : fabriquer sans colorant et sans conservateur et offrir le meilleur de notre savoir-faire artisanal toute l’année.

    Mon métier est fait de valeurs de partage, de générosité et de plaisir.

    La conserverie de Belle-Isle en Mer/L’eau à la bouche, c’est une petite entreprise Artisanale et Insulaire, ouverte toute l’année, sur les marchés des 4 communes et au magasin de l’atelier de Mérezelle … Deux notions auxquelles je tiens : pour moi il est important que les gens puissent trouver des produits locaux et artisanaux et « bien manger » toute l’année. Alors je m’accroche à ces valeurs, et je tiens sur le rythme et le temps que cela m’impose. Depuis sa création il y a 8 ans, j’ai embauché 2 personnes et ma femme m’a rejoint … de 1 à 4 c’est une fierté !

  • Comment es-tu devenu un habitant à part entière ?

    Mes racines maternelles sont ici : Papi Paul (dit Tarzan) de Bourhic et Mamie Charlotte de Kerdalidec … Je suis né ici, et même si j’ai bourlingué ailleurs par périodes, je suis toujours revenu aux sources ! La dernière fois, c’était en 2000.

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  • Que préfères-tu à Belle-Ile ?

    Que ce soit une île … ce côté insulaire, un endroit avec une identité et du caractère … comme moi (c’est ma femme qui le dit 😄)

  • Quelle astuce selon toi pour apprécier au mieux Belle-Ile ?

    Comme nous ne sommes tous que de passage et que rien ne nous appartient, que nous soyons là depuis toujours ou depuis 1h, il y a une chose qui fonctionne à merveille : observer, écouter, sentir, découvrir et s’adapter.

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  • Quel est ton « écogeste » quotidien pour préserver Belle-Île ?

    ❤ Préserver Belle-Ile c’est respecter son environnement au sens large.

    Au-delà d’un écogeste, c’est plus un état d’esprit et notre rapport à notre environnement qui guident nos actions et qui font que nous préserverons la nature, ici à Belle-Ile, ou ailleurs.

    Au quotidien, je suis rigoureux dans la gestion des déchets, notamment avec mon activité professionnelle.

  • Quel est ton endroit secret ?

    Si je vous le dévoile, il ne sera plus secret … un indice tout de même : il faut mettre les pouces en dedans quand vous passez le panneau.

  • Quelle est ta saison préférée ?

    Celle où je suis en vacances. Les mauvaises langues diront alors « toute l’année » 😁

Tes conseils, aux visiteurs d'un jour comme ceux d'une vie ?

Mon conseil à tous les visiteurs :

C’est une île, cependant elle n’en demeure pas moins un endroit comme les autres. Ce n’est pas un Eldorado aux ressources inépuisables ou de passe-droits.

C’est un endroit « extrême » : extrêmement sauvage et désert, rude, isolé et dans le même temps, par moment extrêmement peuplé. Une île que je dis souvent être « ON/OFF ».

Alors adaptez-vous à l’environnement insulaire, comprenez que vous êtes sur un caillou de 5000 habitants l’hiver et 30 000 l’été. Je m’adapte au quotidien, et dans mon travail notamment, ce n’est pas toujours simple, mais je le fais.

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