Édouard Samzun
Insulaire multi-casquettes- Peux-tu te présenter ?
Mes parents sont des bellilois d’origine, partis sur Nantes pour des raisons professionnelles. Belle-île était réservée aux seuls week-ends et vacances. J’ai vécu et fait mes études à Nantes et à Vannes, mais j’ai fait le choix de revenir aux sources, il y a maintenant 8 ans. C’était une évidence pour moi. La vie urbaine et la routine de bureau n’étaient pas faite pour moi, j’étouffais.
- Pour quelles raisons es-tu attaché à Belle-Ile ?
Je viens d’une famille de marins et je suis le seul de ma fratrie à ne pas « rentrer dans le moule ». Mais avec Belle-île, l’environnement est magique et mon rapport à la mer, quotidien.
Les paysages et les contrastes « terre & mer » sont forts. Ici, c’est comme un cocon, tout le monde se connaît, se dit bonjour. Je trouve que l’entraide y est bien présente et le mixage intergénérationnel très concret. J’ai des amis qui ont le double de mon âge et c’est très riche. Quand j’ai besoin de sortir du cocon, je pars faire un tour en paddle ou sur le continent. Ici, nous sommes nombreux à vivre au rythme de la saison touristique.
- Que préfères-tu à Belle-Ile ?
C’est la sirène de l’arrivée du bateau entrant au port à Le Palais et le passage des phares. C’est aussi le gâteau breton et le far de mon arrière-grand-mère ! En clin d’œil, j’ai décidé de reprendre avec une associée, Le Café des Matelots qu’elle a créé en 1932, et d’y écrire de nouvelles pages, autour des concerts et de temps culturels.
- Quel est ton « éco-geste » quotidien pour préserver Belle-Île ?
❤ Boire l’eau du robinet, réduire mes impressions de papier, privilégier les circuits courts.
- Quelle est ta saison préférée ?
L’automne, car il est souvent radieux et c’est aussi le signe de la fin de la saison, nous retrouvons un peu de calme, c’est la relâche et le temps des fêtes entre amis !
Restez authentique