Le pouce-pied
Un crustacé délicieux et protégé
Espèce protégée, la pêche au pouce pied est très réglementée. La saison va de mi janvier à mi-mars, puis du 16 septembre au 14 novembre. Le pouce-pied croît en grappes et vit fixé aux rochers battus par les vagues, dans la zone de balancement des marées, principalement sur la côte sauvage de Belle-Ile-en-Mer, au pied des falaises de schiste. C’est ici que l’on trouve le plus grand gisement de France ! Pour s’en procurer, rendez-vous sur le marché de Le Palais, la petite capitale de l’île. C’est ici que vous avez le plus de chance d’acheter votre godaille* de pouces-pieds directement auprès d’un pêcheur professionnel.
Le miel de l’abeille noire, une saveur rendue unique
Par la flore préservée de Belle-île
Autre trésor de l’île : les abeilles noires et le miel de Belle-île. Protégées car si fragiles. L’abeille noire, distincte des autres espèces du continent est parfaitement adaptée aux fleurs sauvages de Belle-île, et élabore ainsi un miel unique. Chaque miel est un morceau de l’île, le reflet d’un territoire et d’une saison. La flore sauvage de Belle-île donne au miel un goût que l’on ne retrouve presque nulle part ailleurs. Les fleurs de châtaigniers et les ronces, bruyères, fleurs de prairies que butinent les abeilles de Belle-île confèrent au miel une saveur relevée.
L’Agneau du large, un élevage traditionnel
Une viande exceptionnelle
Très majoritairement basée sur un élevage à l’herbe dans des exploitations à taille humaine, cette production permet l’entretien des paysages et une autonomie alimentaire pour limiter les importations ou les transports de fourrage et de céréales. C’est, en plus, un véritable atout pour la biodiversité : en entretenant les prairies, l’élevage ovin préserve un équilibre entre la faune – dont des insectes pollinisateurs tels que l’abeille noire – et la flore.
La chair fine, moelleuse et savoureuse de cet agneau ne réclame pas de préparations sophistiquées et sa saveur s’exprime au mieux lorsqu’elle est grillée aux herbes (romarin, thym ou pleuric, nom local de l’origan) ou rôtie au beurre salé.
L’agneau de Belle-Île-en-Mer, bénéficie du climat océanique, chargé d’embruns, qui associé à l’herbe et aux fleurs aromatiques ont des effets comparables sur la qualité de sa chair. Pour prétendre au label, créé en 1994, les agneaux se doivent de naître à Belle-Île, passer un minimum de 60 jours au pré et ne se nourrir que des produits de la ferme.