3ème rencontres justice et jeunesse
Conférence
à Le Palais
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9h30 – Accueil Salle Arletty
9h45 – Accueil des participants par Tibault GROLLEMUND, maire de Le Palais.
10h – Intervention de Caroline NISAND, directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (Ministère de la Justice).
10h30 - Du discours à la pratique. Réalités du quotidien de la maison de correction de BelleÎle-en-Mer, par Julien HILLION, docteur en histoire contemporaine, membre associé de l'UMR TEMOS-CNRS
Au carrefour des XIXème et XXème siècles, de nombreux discours positifs...9h30 – Accueil Salle Arletty
9h45 – Accueil des participants par Tibault GROLLEMUND, maire de Le Palais.
10h – Intervention de Caroline NISAND, directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse (Ministère de la Justice).
10h30 - Du discours à la pratique. Réalités du quotidien de la maison de correction de BelleÎle-en-Mer, par Julien HILLION, docteur en histoire contemporaine, membre associé de l'UMR TEMOS-CNRS
Au carrefour des XIXème et XXème siècles, de nombreux discours positifs entourant la colonie pénitentiaire de Belle-Île-en-Mer se heurtent à la réalité de son quotidien.
Qu’ils émanent du pouvoir central, de la presse départementale ou de la direction locale, ces discourssont en décalage avec l’expérience carcérale vécue par les pupilles. Derrière les illusions qu’entretiennent ces sources, de multiples violences physiques et psychologiques se révèlent. Elles éloignent l’établissement de la prison idéale rêvée par l’administration pénitentiaire et l’opinion publique.
Conférence suivie d’un échange avec le public.
11h30 - L’éphémère colonie pénitentiaire de l’île de la Réunion (1864–1880) par Véronique BLANCHARD, docteure en histoire, responsable du Centre d’exposition « Enfants en justice » à Savigny-sur-Orge (Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse)
Le 5 août 1850, la IIe République promulgue la loi sur « l’éducation et le patronage des
jeunes détenus » qui va instaurer les colonies pénitentiaires agricoles. L’une des
premières est établie sur l’île de la Réunion. Elle fait aujourd’hui l’objet d’un travail
historique et de fouilles archéologiques, l’objectif étant d’y fonder un lieu qui
transmette la mémoires des jeunes colons aux nouvelles générations. Quelles
similitudes avec Belle-Ile ? Quelles différences ?
Conférence suivie d’un échange avec le public.
12h30 – Déjeuner au Réduit B
14h - Signature de la nouvelle convention pluri-annuelle entre le Ministère de la Justice et
l’association La Colonie, par Caroline NISAND, directrice de la PJJ, et Francis
VILLADIER, président de l’association.
15h - De la fin des IPES en général et de Belle-Île en particulier
par Jean-Jacques YVOREL, chercheur associé au CESDIP et au CRHXIX, président de
l’AHPJM (Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs), corédacteur de la Revue d’Histoire de l’enfance « Irrégulière »
L’Éducation surveillée, nouvelle direction du Ministère de la justice créée le 1er septembre 1945 pour mettre en œuvre la réforme voulue par l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante, avait pour mission de transformer les anciens « bagnes d’enfants » en véritables « écoles professionnelles ». Les IPES ou Institutions Publiques d’Éducation Surveillée, rebaptisées parfois Institutions (ou Internats) Professionnelles d’Éducation Surveillée, sont donc au cœur du projet de réforme du traitement des mineurs de justice. Pourtant, dès 1960, à l’intérieur même de l’institution, on commence à s’interroger sur la pertinence du modèle de l’internat de rééducation. Malgré tout, l’Éducation surveillée multiplie ce genre d’établissement alors que les effectifs de jeunes ne cessent de diminuer. Finalement, en 1974,
l’administration ferme un premier IPES, celui de Saint-Hilaire. L’institution belliloise connaît le même sort en 1977. C’est l’histoire de cette longue agonie que nous analyserons dans cette communication.
Conférence suivie d’un échange avec le public.
16h - Table ronde Les anciens de l’IPES
Animée par Gisèle FICHE, de l’AHPJM, la table ronde rassemblera d’ancienséducateurs de l’Education surveillée ayant travaillé à l’IPES de Belle-Ile en mer : Yvon BAZIN, Jacques CHAULIEU, Paul CLEMENT, Joseph GALLEN et Yann LE PENNEC, ainsi que Michel TEXIER, adolescent nantais qui fut envoyé à Belle-Ile en 1965.
17h30 - Fin de la première journée.
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